Imprimer cette page

Communiqué 14/12/2010

éclairage ........

En réponse aux affirmations, sans fondement, d’Anne Jouan dans ''lefigaro.fr'' le 13/12/2010 :

Extraits : « certains psychothérapeutes ont trouvé le moyen de contourner la loi. Il suffit de dire que l'on est “psy-praticien” ou “psycho-praticien relationnel” pour échapper à la règle, déplore Jacques Sédat. En résumé, on peut s'autoproclamer membre d'une profession qui n'existe pas !»

Membre d'une profession qui n'existe pas !!!!!....

Est-il utile de préciser que la profession de psychothérapeute dont aujourd'hui on nous spolie, n'existait pas avant que nous ne la fassions exister !

Réaction que Bruno Décoret Président de PsY en Mouvement, Docteur en psychologie, viens d'envoyer sur le site du lefigaro.fr (14/12/2010)

« L’article d’Anne Jouan n’exprime qu’un éclairage, bien incomplet sur ce qu’est la psychothérapie. En effet, il existe des professionnels exerçant la psychothérapie dans un cadre réglementé par l’état et d’autres qui exercent en toute légalité mais hors cadre réglementaire. C’était le cas des psychothérapeutes il y a peu. Mais, suite à la sortie de la loi réglementant l’usage du titre, les professionnels doivent adopter une autre dénomination. Il y aura donc les psychiatres, psychologues et psychothérapeutes, réglementés, et les autres professionnels.

Or le fait de n’être pas réglementé ne signifie nullement que l’on fait n’importe quoi. C’est même tout les contraire en ce qui concerne la psychothérapie puisque la réglementation de l’état ne prévoit pas, pour faire usage du titre, d’avoir été formé à la psychothérapie ni d’avoir effectué son propre travail personnel. Or ces deux conditions sont essentielles pour pouvoir exercer la psychothérapie de façon sérieuse et efficace sans danger pour la personne en thérapie.

Les organisations professionnelles, comme PsY en Mouvement, encadrent leurs adhérents de plusieurs manières. D’une part nous proposons un processus de reconnaissance par les pairs qui garantit le sérieux dans l’exercice professionnel. Puis nous organisons des rencontres régulières entre praticiens, soit en petits groupes pour travailler sur la pratique, soit en plus importantes rencontres pour s’enrichir des évolutions récentes et confronter les diverses approches. Enfin un dispositif adapté d’assurance professionnelle et une commission de déontologie pour traiter les cas de conflit complètent notre dispositif. Tout ceci est inexistant pour le praticien exerçant sous cadre réglementé : une fois qu’il a eu son titre, il est livré à lui-même, dans la solitude de son cabinet.

On arrive donc au paradoxe que la réglementation est beaucoup moins exigeante que les organisations non réglementée. Fort heureusement, de nombreux praticiens pouvant se prévaloir d’un titre ont conscience de son insuffisance ; ils complètent ainsi leur formation dans des instituts privés et par des démarches personnelles, et adhèrent à des organisations professionnelles. »

Voci la lettre que Serge GINGER, Secrétaire général de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P), Psychologue clinicien a adressée au Figaro, le jour même :

Courrier des lecteurs; avec prière d'insérer. Rectifications au supplément "Le Figaro-Santé"

« Messieurs,

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir insérer les précisions suivantes, afin d’informer vos lecteurs d’une manière aussi objective que possible.

Je lis avec surprise dans votre supplément Santé, daté du 13 décembre, plusieurs affirmations inexactes, signées de Anne Jouan :

Elle suggère aux patients de consulter le Registre national des praticiens… Or aucun registre n’est encore en place dans aucune des régions de France ! Les commissions régionales chargées de le constituer ne sont toujours pas en place…

Elle affirme que la formation à la psychothérapie est incluse dans le cursus initial des psychiatres – ce qui est inexact ! Un pourcentage important d’entre eux n’ont suivi aucune formation dans aucune psychothérapie. Ceux qui l’ont fait, l’ont fait à titre personnel dans des instituts privés puisqu’une telle formation ne fait pas pas partie du cursus universitaire normal des études en France.

Elle oublie de préciser que le responsable de la secte du Temple solaire était un médecin - autoproclamé "psychothérapeute".

Elle omet d’évoquer les mesures transitoires permettant l’accréditation éventuelle de psychothérapeutes ni médecins, ni psychologues, exerçant depuis plus de 5 ans. Or ce derniers constituent la majorité des spécialistes exerçant actuellement en France.

Je suis surpris que votre journaliste n’ait pas consulté les organisations professionnelles représentatives (…) qui regroupe près de 5 000 psychothérapeutes certifiés, après une psychanalyse ou une psychothérapie personnelle approfondie, suivie de 4 à 5 années d’études spécialisées en psychothérapie (incluant, bien entendu, la psychopathologie). Ils sont donc nettement plus qualifiés que beaucoup de psychologues et de médecins, certes compétents dans leurs domaines… mais pas en psychothérapie ! (…)

Vous remerciant à l'avance de bien vouloir publier ces quelques informations utiles à vos lecteurs, je vous prie de croire à mes sentiments les meilleurs, »


Page précédente : Communiqué 16/05/2011
Page suivante : Communiqué 10/05/2010


Membre certifié PsY en mouvement

Gérard Guichardon

Psychéthérapeute

06 75 54 24 76
guichardon.gerard@psy38.com
 Me rejoindre sur Google+  Me rejoindre du LinkedIn    

News

Une Causerie "PsY" à FRONTONAS